Industrie du futur : Grand prix national de l’ingénierie et prix de l’ingénierie du futur

Industrie du futur : Grand prix national de l’ingénierie et prix de l’ingénierie du futur

Créées en 2006, le Grand prix National de l’Ingénierie et le Prix de l’Ingénierie du Futur visent à récompenser, tous les ans, les solutions conçues par les ingénieurs pour répondre aux défis posés par le futur.

Ils sont conçus et réalisés par Syntec-Ingénierie, en partenariat avec le ministère de l’Environnement et la DGE du ministère de l’Économie.

Grand Prix National de l’Ingénierie

Deux projets ont été primés par le Grand Prix National de l’ingénierie cette année.

Le premier est le pont citadelle à Strasbourg, qui a permis l’extension de la ligne de tramway de la ville vers l’Est. Le projet urbain intégrait des dégagements sur les berges dans une volonté de reconquête de l’espace par le public, notamment grâce à l’aménagement de grandes pistes cyclables.

L’innovation réside surtout dans la conception géométrique complexe du pont, devant bien entendu résister aux passages des rames.

Le second projet primé cette année est un projet concernant les bancs de tests dynamique du métro de Lille, qui permettent de reproduire la totalité des essais habituellement réalisés sur les voies, mais dans le confort et la sécurité d’un atelier.

Les rames sont placées sur des tapis simulant le déplacement sur les voies, tandis que l’interaction avec le réseau (signalisation, etc.) est reproduite dans son intégralité.

Prix de l’Ingénierie du Futur

Le prix de l’Ingénierie du Futur récompense des étudiants ayant développé des solutions innovantes.

Le premier projet primé cette année est Comfort-train, un projet de l’Université Paris-Dauphine et de l’INP Bordeaux, qui réutilise les infrastructures existantes pour analyser les données et proposer aux voyageurs de voyager dans la rame la moins bondée d’un train, en temps réel. Le tout grâce à une application smartphone.

Le second projet primé a été porté par deux étudiantes de Télécom Lille et se nomme Borne to Recycle.

Il propose de mettre une borne de récupération de chewing-gums et de mégots de cigarette à disposition des citoyens, dans l’espace public.

En France,  ce seraient 19 000 tonnes de mégots et plus de 400 000 tonnes de chewing-gums qui sont jetées chaque année. Les bornes permettraient donc aux usines de recyclage de récupérer plus de déchets, mais proposeraient aussi des sondages aux utilisateurs.

La borne connaît déjà un succès retentissant, puisqu’une start-up, GreenMinded, a été fondée par l’une des porteuses du projet pour développer la borne.

Crédits photo : Egis

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