Un rapport Terra Nova / Institut Montaigne propose de développer l’apprentissage

Un rapport Terra Nova / Institut Montaigne propose de développer l’apprentissage

Accroitre l’apprentissage serait un outil pour la compétitivité, l’emploi et la justice sociale selon une note publiée conjointement par l’Institut Montaigne et le think tank Terra Nova.

La synthèse de cette note rappelle en introduction que les statistiques dénombre que plus de 2 millions de jeunes ne sont pas en situation d’emploi ni de formation. Les auteurs relèvent que plus de 25% des jeunes sont dans une situation de chômage, ce qui place les capacités d’insertion professionnelle de l’école française en dernier parmi les pays de l’OCDE.

Les investissements de l’apprentissage varient selon que l’on soit du côté des responsables politiques, des populations ou des jeunes. En ce qui concerne les politiques et à court terme, l’apprenti n’est pas pris en compte dans les données relatives au chômage. Le cas de l’Allemagne est le plus évocateur. Le taux de chômage y est trois fois plus faible que celui noté en France, mais la différence réside dans le système de formation mis en place.

Synthèse des recommandations

Les jeunes considèrent à moyen terme que l’apprentissage s’apparente à une formation d’une grande utilité, du moment où elle tend vers une insertion professionnelle. Lorsque le cursus et les diplômes sont équivalents, ceux qui ont fait une formation par l’apprentissage ont de meilleures chances comparativement à ceux qui ont uniquement été éduqués par l’école. Pour les populations et à long terme, l’apprentissage joue un rôle non négligeable dans les formations professionnelles.

Il permet aussi d’augmenter les aptitudes de la population active dans sa globalité, comme le prouvent les systèmes allemands et suisses. Dans un contexte d’économie ouverte, le standing de vie et d’emploi est immédiatement rattaché au degré de formation. Pour une bonne mise en œuvre des équipements et modes de production et d’organisation concurrentiels, il faut que la main d’œuvre possède les compétences requises. Les pays développés ne peuvent continuer à livrer du travail de bonne qualité au reste du monde et à leurs propres consommateurs, qu’en boostant leur système éducatif. Autrement dit, cela signifie investir dans la main d’œuvre et suppose notamment un développement important du recours à l’apprentissage pour la formation professionnelle des jeunes.

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