Dans un avis qu’il a rendu public le 22 janvier dernier, le Conseil économique, social et environnemental, ou Cese, prône l’emploi raisonné des métaux stratégiques dans le but de promouvoir l’économie circulaire en France.
En réalité, le Cese a présenté ses recommandations dont le but est de réduire « la dépendance » de la France aux importations de métaux stratégiques, notamment l’antimoine, le cobalt, le tungstène et certaines terres rares.
Selon l’auteur de l’avis, Philippe Saint-Aubin, on pourrait s’attendre à une pénurie de plusieurs de ces métaux pour les années à venir, alors qu’ils sont indispensables pour certains secteurs à forte valeur ajoutée comme le numérique, l’aéronautique, l’automobile et l’énergie.
Comme solutions, le Cese propose de prendre en considération l’importance de l’analyse du cycle de ces matières premières, depuis leur approvisionnement jusqu’à leur recyclage. Ceci permettra de déterminer les filières les plus porteuses en termes de recyclage, et de trouver des moyens efficaces pour les développer.
En France, ce sont encore les entreprises de petites entreprise ou celles de taille intermédiaire qui interviennent dans ce secteur, à l’instar d’Ecotitanium (titane), Snam (batteries), Nyrstar (indium), etc. Le Cese ambitionne donc de promouvoir ces enseignes et, en parallèle, de trouver de nouvelles pépites qui mettent en avant les activités de retraitement. Dans la foulée, cette institution recommande la relance de l’exploitation minière que ce soit en France métropolitaine ou en outre-mer.
