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Face aux enjeux environnementaux, les acteurs du commerce et du transport intensifient leurs efforts pour rationaliser leurs chaînes logistiques et limiter leur empreinte carbone. Si la fabrication des produits génère près de 70 % des émissions de CO2 liées à la consommation, la logistique et le transport restent responsables de 10 à 20 % des rejets, en fonction des distances et des moyens utilisés. Cette contrainte pousse les entreprises à innover afin de concilier efficacité et réduction des émissions polluantes.
Engagé depuis trois ans auprès de Fret21 et de l’Ademe, Brico Dépôt a surpassé son objectif initial de réduction des émissions carbone. Alors qu’elle visait une diminution de 5 % d’ici fin 2024, l’enseigne a atteint une baisse de 12,4 % dès le premier semestre. L’optimisation des chargements, le recours à des transporteurs éco-responsables et la mutualisation des livraisons ont permis une réduction massive des émissions. De plus, l’usage de biocarburants comme le B100 a contribué à une baisse de 62 % des rejets de gaz à effet de serre.
De son côté, DHL Express vise une réduction drastique de son empreinte carbone d’ici 2050, avec un palier intermédiaire sous les 29 millions de tonnes de CO2 en 2030. L’entreprise travaille sur l’efficacité énergétique de ses infrastructures et mise sur l’aviation durable. D’ici cinq ans, 30 % de la consommation de carburant de sa flotte aérienne sera assurée par du carburant d’aviation durable (SAF) issu d’huiles recyclées, permettant une réduction des émissions jusqu’à 80 %. Par ailleurs, la logistique inversée prend de l’ampleur, avec des initiatives comme le reconditionnement et la revalorisation des produits retournés, contribuant ainsi à une économie circulaire plus vertueuse.