Une station ou chambre anaérobie fait partie des équipements indispensables dans les recherches en microbiologie, mais à quoi sert-elle ? Lorsque les procédés de recherche mettent en jeu des bactéries ou des microorganismes qui sont anaérobes, on doit, en effet, utiliser ce matériel pour les protéger de l’air ambiant. Le volume intérieur de la chambre anaérobie ne contient justement pas d’oxygène, ce qui permet de cultiver ces types de bactéries à l’abri de l’air ambiant.
Chambre anaérobie : quelles caractéristiques ?
Une chambre anaérobie est une sorte d’enceinte de confinement dont le rôle est de permettre l’incubation des anaérobes. On entend par là toutes les bactéries qui sont capables de vivre et de se développer sans oxygène et qui sont derrière trois familles d’infection : les intoxications, les gangrènes gazeuses et les infections mixtes. En anaérobiose ou en l’absence d’oxygène, leurs souches croissent dans des conditions optimales. On peut également désigner la chambre anaérobie sous d’autres noms : chambre de Freiter ou bien incubateur, enceinte ou encore station anaérobie.
Comment l’enceinte anaérobie crée-t-elle l’anaérobiose ? Un dispositif de purification utilisant des mélanges gazeux est intégré à cet équipement. Ces gaz, souvent du H2, N2 ou autres, débarrassent l’environnement interne de l’oxygène. La chambre anaérobie possède aussi des régulateurs de température permettant le contrôle de la température en fonction des conditions exigées par l’incubation. Et afin de maintenir l’anaérobiose, elle est munie de composants facilitant le suivi de chaque boîte de Pétri notamment pour voir comment la culture microbienne évolue.
Comment cultiver des bactéries dans une chambre anaérobie ?
La culture microbienne en anaérobiose passe, généralement, par plusieurs phases. Lors des recherches microbiologiques telles que les études phénotypiques, on prélève et transporte, par exemple, les bactéries grâce à l’hémoculture. Cette technique bactériologique consiste à ensemencer deux flacons, dont un qui contient de l’oxygène et un autre qui n’en contient pas. Puis, on les cultive dans une chambre anaérobie.
En général, il faut les incuber dans des géloses contenant du sang pendant quelques heures, parfois quelques jours. La température du milieu doit tourner autour de 37 ° C. Grâce à la chambre anaérobie, les opérateurs peuvent examiner chaque échantillon et les manipuler avec des manchons depuis l’extérieur, ce qui empêche la rupture de l’anaérobiose. On se sert notamment de ce dispositif pour cultiver différentes sortes de souches : organismes micro-aérophiles, tissus ou cellules en hypoxie, etc. Son grand avantage est qu’elle optimise la protection des échantillons en minimisant le risque de contamination des échantillons.
Jacomex propose des chambres anaérobies
La question est, maintenant, de trouver des chambres anaérobies présentant des caractéristiques conformes aux exigences de vos expérimentations en anaérobiose. Jacomex est expert de renommée mondiale sur ce sujet. Société spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions de confinement, elle propose des gammes de chambres anaérobies de haute qualité à la communauté scientifique.
La gamme GP (Campus)
Jacomex propose cette gamme de boîtes à gants purifiées et standards aux laboratoires médicaux, microbiologiques, de recherche, etc. Dotées d’unité de purification compacte (<1 ppm O2/H2O), elles se distinguent par leur haute performance. On peut les utiliser pour toutes les applications nécessitant une atmosphère contrôlée, dont les expérimentations en anaérobiose.
La gamme GP (Concept)
La gamme GP (Concept) regroupe des boîtes à gants purifiées (<1 ppm O2/H2O) et polyvalentes, destinées à protéger les applications et les opérateurs. Elle offre un niveau de sécurité accru en tant que chambre anaérobie. Il existe des boîtes à gants standards dans cette gamme, mais Jacomex propose également des options de personnalisation. En fonction du cahier de charge du client, le fabricant peut personnaliser les dimensions, ajouter des faces de travail et des accessoires supplémentaires.
