Changement de doctrine spatiale militaire pour la France

Changement de doctrine spatiale militaire pour la France

Selon les affirmations du Chef de l’État, Emmanuel Macron, le pays va améliorer la protection de ses satellites contre les éventuelles attaques pouvant provenir des grandes puissances spatiales mondiales, et ce, de façon active. Très bientôt, la ministre des armées, Florence Parly, devrait faire l’annonce de la traduction concrète de ces orientations stratégiques.

En ses qualités de chef des armées, le Chef de l’État a donné son approbation pour que la doctrine spatiale défensive de la France devienne offensive, suivant la proposition de Florence Parly, ministre des armées.

Ce changement de doctrine permettra à la France d’assurer sa défense de l’espace par l’espace, selon les indications du Chef de l’État. Faute d’armes disponibles dans les armées, la France ne dispose pas encore des moyens pour anticiper une attaque ou pour y riposter.

En 2018, la ministre des armées a accusé les Russes d’avoir espionné, en 2017, le satellite militaire franco-italien, Athena-Fidus. Ainsi, Florence Parly va se baser sur les travaux réalisés par le ministère des Armées en 2018 permettant d’identifier et de répondre aux menaces.

Les opérations spatiales sont confiées à l’armée de l’air et en septembre prochain, un grand commandement de l’espace sera créé. À terme, l’armée de l’Air deviendra l’armée de l’Air et de l’Espace, selon les explications du Chef de l’État. Ce grand commandement remplacera le CIE, l’actuel commandement interarmées de l’espace, qui est dirigé par le général Michel Friedling.

Pour le spatial de défense, la Loi de programmation militaire prévoit un budget s’élevant à 3,6 milliards d’euros qui devrait permettre de financer le lancement en orbite de 3 satellites d’écoute électromagnétiques (CERES), la modernisation du radar de surveillance spatiale (Graves) et le renouvellement des satellites français d’observation (CSO) et de communication (Syracuse).

La ministre des armées a déjà annoncé les études de 2 nouveaux programmes spatiaux : Céleste qui succédera à CERES et qui sera destiné à renforcer les capacités de renseignement d’origine électromagnétique de la France et Iris qui remplacera CSO et qui sera destiné à renouveler la capacité d’observation optique.