Un nouveau dispositif a été lancé par la Région Sud, fin 2019. L’objectif de ce dernier, baptisé Parcours Sud Industrie 4.0, est d’assurer l’accompagnement de la transition numérique des industriels. Initialement, il prévoyait d’aider une soixantaine d’entreprises. Pourtant, après la crise sanitaire, la Région et l’État ont décidé de mettre en place un plan de relance afin de soutenir jusqu’à une centaine d’entreprises pour atteindre 160 sociétés l’année prochaine, selon le président de Rising Sud, Bernard Kleynhoff.
Les plus concernées par Parcours Sud Industrie 4.0 sont les petites et moyennes entreprises industrielles ayant au moins 3 ans d’existence avec un projet de transformation digitale. Selon les explications de la responsable de l’opération d’intérêt régional Industrie Futur à la Région, Maud Favre, les besoins concernent généralement une automatisation de la fabrication additive, de la production avec des robots ou la mise en place de logiciels ERP.
Idetec, une société aixoise, spécialiste de la mesure des vibrations des sols sur les chantiers, est l’une des premières à bénéficier du dispositif. Pour l’installation d’objets connectés, elle a ainsi reçu 50 000 euros de subvention.
Cette subvention peut atteindre 200 000 € pour les projets qui allient la transition écologique et numérique. 16 entreprises ont achevé leur parcours à fin octobre pour un total de 2 millions d’euros d’aides. Le fabricant de sandwich Orequip à Peynier, le glacier marseillais Emkipop ou le chaudronnier à Port-de-Bouc, Djimp, figurent parmi celles qui ont bénéficié de cette aide.
Actuellement, 45 projets sont en cours de validation si 157 sociétés sont inscrites à Parcours Sud Industrie 4.0. Les 3 secteurs les plus demandeurs de l’aide Parcours Sud Industrie 4.0 sont : l’électronique, l’agroalimentaire et la métallurgie.