General Electric, conformément à ses engagements, va créer 1 000 emplois en France d’ici à 2018 suite à l’aval du gouvernement français pour l’acquisition des activités énergie d’Alstom. Mark Hutchinson, président de GE Europe, a annoncé lors d’une conférence de presse le lundi 7 décembre pour voir « enfin donner des précisions. » C’est donc en quatre sections que seront répartis les emplois créés.
Le numérique d’abord : GE va créer à Paris un « Centre d’Excellence » dédié au logiciel, qui devrait employer 250 personnes. Un centre de Recherche et Développement dont le but est d’« Etre proche des grands clients européens. »
Deuxième grand volet, l’augmentation du nombre de français recrutés à la sortie de l’école par GE : le nombre passerait de 20 aujourd’hui à 240 en 2018, qui seraient recrutés dans des programmes de leadership. « 50% de notre top management, dont Jeff Immelt, vient de ces programmes. Les Français vont rentrer en force parmi les futurs leaders de GE ! », a assuré Mark Hutchinson.
Troisième aspect de cette importante création de postes, un regroupement des services de support de toutes les entités de GE à Paris et Belfort qui devrait entraîner la création de 200 emplois.
Enfin, 310 emplois « hautement qualifiés » seront créés dans le secteur de la fabrication, notamment sur le site de Belfort, qui emploie déjà 4 000 personnes et est l’un des plus importants sites industriels de GE au niveau mondial.
Ces créations de postes sont rendues possibles par l’intégration d’Alstom à GE. Mark Hutchinson a ainsi conclu en déclarant : « la complémentarité entre Alstom et GE va nous permettre de remporter plus de contrats. Nous avons racheté Alstom parce que nous croyons au marché de l’énergie. »