Tous les secteurs ont subi l’impact important de la crise sanitaire et celui de la supply chain en fait partie. Les opérateurs du secteur ont été contraints de trouver les meilleurs moyens pour renforcer leur résistance face à la crise. Retour du quotidien Aujourd’hui Le Maroc sur un récent webinaire qui s’inscrit dans le cycle des « Webconferences by Logismed ».
Selon le quotidien, le but était de mettre en avant l’inclusivité et l’agilité de la chaîne d’approvisionnement face à une offre et une demande incertaines. Si les opérateurs du secteur ont subi les conséquences de la crise sanitaire à des degrés différents en raison de la forte sollicitation de certaines branches d’activité, d’autres ont dû arrêter leurs services.
Dans le secteur pharmaceutique, la tendance était plutôt instable si aux premiers jours de la crise sanitaire, la demande a explosé. Selon les observations des professionnels, les stocks des médicaments prescrits pour les maladies chroniques ont connu une véritable ruée. Aux mois d’avril et mai, une baisse a été observée puisqu’en cette période, les médecins avaient des activités limitées.
Pour le secteur de l’emballage, celui-ci a connu une demande nuancée suivant les sous-activités industrielles et que la branche « fruits et légumes » a pu maintenir un rythme de production. Cette demande s’est, toutefois, lissée durant les mois après le début de la crise sanitaire, toujours selon le journal.
Une tendance qui est confirmée dans le secteur de l’industrie automobile et céramique où la crise sanitaire a fortement impacté l’activité. Les cadences ont également été différentes dans le domaine de la grande consommation. Selon le quotidien, la tendance a été moins importante pendant le confinement, mais après Aïd El-Fitr, celle-ci a repris d’un cran.
L’ensemble des circuits ont fait preuve d’inclusivité et de flexibilité du fait de l’évolution des modèles de management et des chaînes vers une haute fréquence. Pour réussir l’après-Covid, les opérateurs comptent ainsi capitaliser sur cette dynamique.