La brasure forte se distingue de la brasure tendre sur la température appliquée, sur le type de métal d’apport utilisé et sur la conséquence des structures des métaux. Alors, brasure forte ou tendre ?

Les caractéristiques de la brasure dure

Le brasage fort consiste à braser le joint et non à le souder. Avec cette technique, la température appliquée sur les métaux de base ne fait pas fondre ces derniers. Autrement dit, cette température est en dessous de la température de fusion des métaux de base.

Alors, comment se fait l’assemblage des deux métaux puisque les métaux de base ne fusionnent pas ? Cela s’effectue par l’aspiration des métaux de base à travers le joint, ce qui permet la création d’une liaison appelée action capillaire. Le brasage dur s’effectue en exerçant une chaleur élevée sur les métaux de base. Une fois chauffés, ces derniers entrent en contact avec le métal d’apport. Grâce à la température des métaux de base, le métal d’apport se met à fondre et est entièrement aspiré par le joint par capillarité. Ce procédé permet d’avoir un joint brasé.

Quelles sont les applications de la brasure forte ? Elle est largement utilisée dans le domaine de l’aérospatiale, de l’automobile, de l’électronique, de l’électricité, du chauffage, de la ventilation et de la climatisation. Elle permet, par exemple, le brasage des aubes de turbines à réaction, d’un système de climatisation pour automobile, des composants de satellites, ou encore de la haute joaillerie.

Quels sont les avantages de la brasure forte ? Alors, elle permet d’assembler des métaux de base de nature différente, comme l’acier et le cuivre, et des matériaux non-métaux, comme l’alumine, le carbure de tungstène, le diamant ou encore le graphite. Elle permet également d’avoir un joint brasé résistant aux diverses contraintes et à la fatigue. La brasure forte a aussi l’atout de conserver les propriétés physiques des métaux de base puisqu’ils ne sont jamais fondus.

Les propriétés de la brasure tendre

Pour la question brasure tendre ou forte, sachez que le fonctionnement de la brasure tendre repose sur la mise en fusion d’un métal d’apport pour l’assemblage des matériaux, généralement des métaux. La température de fusion de ce métal d’apport est inférieure à celle des métaux à assembler. La plupart des brasages tendres recourent aujourd’hui aux alliages sans plomb. Ils sont utilisés dans divers domaines, comme la plomberie ou encore l’électronique utilisant des métaux, comme le cuivre, l’or, le laiton, l’argent et le fer.

Alors, brasure forte ou tendre ? Selon l’American Welding Society (AWS), le brasage fort se définit comme une technique d’assemblage consistant à fusionner des matériaux en les chauffant à la température de brasage et en appliquant un métal d’apport ayant une température de fusion supérieure à 450 °C et inférieure à celle des métaux de base.

Pour l’AWS, la définition du brasage tendre est presque identique à celle du brasage fort, sauf que, dans la méthode tendre, la température de fusion du métal d’apport est inférieure à 450 °C et inférieure à celle des métaux de base.

Quels sont les avantages du brasage tendre ? Alors, la différence de température appliquée sur les métaux de base permet de mieux conserver la résistance de ces derniers. Le problème réside dans la résistance de la brasure elle-même puisque les matériaux de base sont plus solides que celle-ci. Par conséquent, le joint du brasage peut céder au fil du temps quand il est soumis à des contraintes ou à la fatigue de fonctionnement. Il en résulte qu’un joint réalisé dans le cadre d’un brasage fort est plus solide par rapport à celui réalisé dans le cadre d’un brasage tendre.