Vers une supply chain exempte de matière à usage unique et polluante

Vers une supply chain exempte de matière à usage unique et polluante

La lutte contre la pollution fait partie des principales préoccupations mondiales et elle ne cesse de s’accentuer. La mise en place d’une supply chain exempte de matière à usage unique et polluante se présente actuellement comme l’une des solutions envisageables pour y parvenir.

Certains déchets, notamment les plastiques à usage unique, tendent progressivement à disparaitre. D’ailleurs, le gouvernement prévoit déjà d’atteindre les 100 % de plastiques recyclés en 2025.

Une étude menée récemment par Tetra Pak a montré que 64 % des Français sont réticents à acheter un produit si leur emballage est nocif à l’environnement. 73 % ont affirment également que les aliments sans emballages et distribués en vrac constituent une meilleure alternative en faveur de l’environnement.

De nombreux pays se sont déjà engagés dans cette démarche. On compte par exemple McDonald’s et Starbucks qui, au Royaume-Uni, ont testé des pailles recyclées et envisagé de supprimer leurs pailles et couverts en plastique. Pour la France, on peut prendre l’exemple de Carrefour qui a confirmé son projet d’utiliser des emballages composés d’au moins 50 % de matières recyclées à l’horizon 2030.

Pour y parvenir, les entreprises peuvent entre autres commencer à établir une supply chain libérée de matières à usage unique et qui donne priorité au recyclage.

Elles peuvent utiliser un logiciel de modélisation de leur supply chain afin de visualiser et évaluer l’efficacité de leur réseau sans matière à usage unique. Un tel logiciel pourrait leur permettre d’améliorer leur image environnementale et de se débarrasser des déchets.

Il faut toutefois savoir que l’élimination totale des matières à usage unique au sein de la supply chain est un projet de longue haleine. Ce qui est certain, c’est que cela va devenir une réalité.