Récemment, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires ont décidé de prolonger leur accord de neuf mois, consistant à réduire leur production de pétrole jusqu’à fin mars 2018.
Cette réduction reconduite représente 1,8 million de barils par jour, soit près de 2% de la production de pétrole mondiale.
Patrick Pouyanné, le PDG du groupe Total a affirmé que « c’était une bonne décision », vu que la période va au-delà de six mois. Selon lui, cette décision de l’Opep donne de la visibilité au marché, au moins jusqu’en 2018.
Ces mesures ont en effet permis au cours du pétrole brut d’atteindre la barre des 50 dollars. Les pays producteurs qui dépendent fortement des revenus pétroliers pourront ainsi bénéficier d’un peu de marges de manœuvre budgétaire.
C’est par exemple le cas de l’Arabie saoudite qui, malgré les conjonctures, a dû recourir à ses réserves de change pour renflouer son déficit budgétaire.
Selon encore Patrick Pouyanné, le groupe prévoit que les stocks de pétrole devraient diminuer au second semestre de cette année. Si tel est le cas, le marché réagirait en conséquence. Total et ses partenaires pourront ainsi voir leurs stocks bouger.