Dans leur objectif d’augmenter leur cadence et d’optimiser leur productivité, les centres de tri optent pour trois technologies : l’intelligence artificielle, le tri optique et la robotisation.
Depuis le début de l’année, 50 % de la population française peuvent mettre dans la poubelle jaune de nouveaux types de déchets : le polystyrène (PS), le polyamide (PA), le polypropylène (PP), et le polyéthylène haute densité (PEHD). Et pour cause, les centres de tri viennent de se doter de nouveaux équipements leur permettant de traiter ces nouvelles matières et aussi d’augmenter leur capacité productive.
Pour cela, ils intègrent dans leur process trois technologies. Le tri optique, utilisant la spectrométrie proche infrarouge (NIR), leur permet de trier automatiquement les déchets. L’intelligence artificielle, quant à elle, sert à distinguer non seulement les matières, mais également les types d’emballage. Ils permettent, par exemple, la distinction entre les emballages alimentaires et non-alimentaires. Enfin, pour remplacer les opérateurs humains, les centres de tri recourent aux robots à préhenseur pour les opérations de triage.
