Des défis se posent aujourd’hui en matière de cybersécurité des véhicules autonomes. En effet, cette nouvelle technologie doit être en mesure de résister aux diverses formes d’attaque.
Les véhicules autonomes constituent un véritable concentré technologique : détection et télémétrie par ondes lumineuses (LiDAR) pour la détection des obstacles, systèmes biométriques pour le verrouillage centralisé, GPS pour la navigation, Bluetooth télématique pour la liaison entre véhicules, Intelligence Artificielle pour le contrôle de la vitesse, etc. Ils peuvent également intégrer des systèmes logiciels hébergés dans le cloud.
Puisque la quantité des données en matière de véhicules autonomes est importante, ils peuvent devenir vulnérables à certaines attaques informatiques intentionnelles et non-intentionnelles. Par exemple, si le protocole de bus CAN (Controller Area Network) assure aux modules de commande et aux calculateurs un partage de données, il peut cependant s’exposer facilement à certaines attaques.
Il est possible que les pirates recourent aux systèmes porteurs USB ou Bluetooth et aux techniques d’insertion de code pour accéder aux calculateurs, au bus CAN et aux réseaux des constructeurs d’équipements d’origine.
Pour ces nombreuses raisons, la sécurité doit primer en matière de véhicules autonomes dans le souci de protéger la vie et la vie privée des utilisateurs.