Le modèle de la franchise n’échappe plus à la vague de la digitalisation. Là où les années 1970 imposaient des processus figés et des schémas rigides, les réseaux d’aujourd’hui sont bousculés par l’évolution rapide des technologies. Les attentes ont changé, les outils se sont diversifiés, et le rythme s’est intensifié. La crise sanitaire a renforcé cette dynamique, révélant l’urgence de passer à une organisation plus souple et connectée. Désormais, digitaliser son fonctionnement n’est plus une option : c’est une condition pour continuer d’exister.
Le rôle du franchiseur repensé en profondeur
L’époque où un réseau s’appuyait uniquement sur des animateurs de terrain est révolue. Les audits physiques, longs et coûteux, sont progressivement remplacés. Grâce à des plateformes interactives, à des outils de suivi automatisés et à la formation en ligne, le franchiseur peut désormais accompagner chaque point de vente à distance. Ce dernier n’incarne plus un pouvoir autoritaire. Il devient un chef d’orchestre, garant de la cohérence globale, mais aussi facilitateur du développement local. En parallèle, le franchisé ne se contente plus d’exécuter des directives. Il agit, propose, adapte. Il est devenu un véritable acteur stratégique.
Intelligence artificielle et marketing localisé : un duo prometteur
Le marketing, autrefois réservé aux sièges ou aux agences, s’est démocratisé. Les franchisés peuvent aujourd’hui lancer des actions en toute autonomie grâce à des outils accessibles et intuitifs. Les réseaux de franchise intègrent peu à peu l’intelligence artificielle. Elle ne remplace pas les équipes, mais les seconde. Elle peut, par exemple, identifier des tendances, proposer des ajustements ou personnaliser l’expérience client. Cette transformation technologique donne naissance à un nouveau type de franchise : plus agile, plus horizontale, et fondée sur une confiance mutuelle. Le manuel figé d’autrefois laisse place à un modèle vivant, en constante évolution.