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Au début de l’été, le secrétaire d’État en charge du Numérique Mounir Mahjoubi a établi une esquisse visant la mise en place d’une stratégie Cloud en France. C’est une annonce qui promet d’être une base solide selon le patron de la start-up Snowflake Computing.
C’est la première fois que le gouvernement met en place un vaste projet dédié au Cloud. Le principal objectif est de réduire les coûts de fonctionnement du Cloud à l’échelle nationale et locale, tout en optimisant la productivité et la performance des services.
Pour ce faire, l’État se contentera de définir les besoins métiers, mais pas les aspects techniques et les adaptations spécifiques à mettre en œuvre. Autrement dit, il ne doit pas réinventer les offres qui existent déjà sur le marché et qui ont déjà fait leurs preuves.
Une fois que les besoins sont définis, il faut donc tester les solutions à adopter à petite échelle. Cette solution sera par la suite mise en place et appliquée progressivement au niveau national.
Sur le plan technique, il faut savoir que les offres nécessaires à la réalisation de ce projet sont déjà disponibles.
L’État devra donc faire des choix parmi les nombreux acteurs qui interviennent actuellement dans ce domaine. Il va compter sur Outscales, Thales ou bien OVH pour composer une infrastructure sécurisée dans le Cloud.
En ce qui concerne le Cloud hybride, l’État pourra compter sur d’autres solutions comme Citrix, Nutanix, VMware, etc. Enfin, il pourra faire appel à d’autres géants américains comme Amazon Web Services, Google Cloud Platform, etc., pour promouvoir l’offre de Cloud public dédiée aux applications et aux données les moins critiques.
Bref, on peut donc dire que la stratégie Cloud de l’État existe déjà. La vraie question est de savoir comment la mettre en œuvre.