L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) a publié un document rapportant les recherches qu’elle a soutenues en matière de qualité de l’air dans l’habitacle des moyens de transport. Étant donné que l’air intérieur est souvent plus pollué que l’extérieur, il s’avère important de définir la source de cette pollution et les risques que cela représente pour la santé.
L’ADEME s’est également penché sur les impacts des particules dégagées par les pneumatiques et les systèmes de freinage qui dégradent la qualité de l’air extérieur. Parmi ces éléments nocifs, on cite le dioxyde d’azote, l’ammoniac, les particules d’HAP (Hydrocarbures aromatiques polycycliques), les POP (Polluants organiques persistants), etc.
Pour réduire les émissions à la source, l’ADEME souhaite améliorer la connaissance de la nature des polluants émis et déployer des solutions efficaces pour les traiter.
Dans ce sens, l’agence propose de soutenir les collectivités locales et territoriales pour qu’elles puissent développer des mesures innovantes en faveur de la qualité de l’air, exploiter des solutions de mobilité active innovantes, instaurer de nouvelles tarifications de stationnement et limiter les particules rejetées hors échappement.
Par ailleurs, l’ADEME avance la nécessité de l’expérimentation des purificateurs d’air dédiés aux habitacles automobiles et de la généralisation des filtres à particules.