Ségolène Royale, Ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, vient de lancer un troisième appel d’offre pour l’implantation d’un parc éolien en mer (offshore) au large de Dunkerque.
Il s’agit d’une zone identifiée comme extrêmement favorable pour ce genre d’installation.
L’éolien en mer doit contribuer à atteindre l’objectif de 40% d’énergie renouvelable d’ici à 2030, un objectif fixé par la loi sur la transition énergétique.
Un décret et une ordonnance seront publiés prochainement, après examen par le conseil d’État pour simplifier cette nouvelle procédure.
On devrait ainsi se trouver face à une procédure « adaptée aux spécificités de l’éolien en mer », baptisée « procédure de dialogue concurrentiel ». Elle devrait permettre de dialoguer avec les candidats au projet afin d’avoir une meilleure idée du cahier des charges et ainsi leur permettre d’adapter et d’améliorer leur offre au cours de l’examen.
L’obtention des certifications devrait également être simplifiée, et des études précises concernant les risques liés au vent, à la houle et à la profondeur, entre autres, seront mises à disposition des industriels afin qu’ils puissent « affiner leurs propositions ».
Il s’agit du troisième appel d’offre concernant l’éolien en mer. Le premier, lancé en 2011, a abouti à l’attribution de quatre zones sur la côté atlantique, et le deuxième, en 2013, a abouti à l’installation de 100 MW réparti sur deux zones près des îles d’Yeu et de Noirmoutier.