Dans la famille des échangeurs à plaques, la technologie des échangeurs à plaques et joints est la plus répandue.

Il s’agit d’un marché extrêmement concurrentiel, qui est peuplé de nombreux fournisseurs, et il peut parfois être difficile de choisir un échangeur à plaques.

Petit point sur les échangeurs à plaques et joints dans l’industrie.

Échangeurs à plaques et joints dans l’industrie

échangeurs de chaleur à plaques et joints alfa laval

Échangeurs de chaleur à plaques et joints alfa laval

Tout d’abord, les échangeurs à plaques et joints font partie de la « grande famille » des échangeurs à plaques.

Les échangeurs à plaques sont utilisés partout et sont une alternative compacte, performante et parfois moins onéreuse aux échangeurs tubulaires.

La technologie des plaques et joints est facile à mettre en oeuvre, mais elle n’est pas utilisable dans toute les applications !

En effet, les joints sont faits de polymères, qui résistent mal aux températures et pressions importantes.

Il faut donc se méfier en choisissant la technologie de son échangeur.

Pour la technologie des plaques et joints, les températures maximales d’utilisation se situent entre 150 et 200°C, tandis que la pression ne peut pas dépasser 25 bar.

Cette technologie possède l’avantage d’être flexible, car il est très facile de rajouter de d’enlever des plaques en fonction des besoins.

Les échangeurs à plaques et joints sont également faciles à maintenir, parce qu’ils sont démontables, et que l’on peut donc aisément nettoyer les plaques ou les remplacer si le besoin existe.

Leur compacité permet également de détecter facilement les fuites et d’avoir accès à l’appareil dans son entier.

Les alternatives aux plaques et joints

Cependant, cette technologie est limitée par des conditions de pression et de température.

Quelles sont donc les alternatives ?

Plaques brasées

Tout d’abord, les fabricants proposent des modèles d’échangeurs dont les plaques sont brasées au cuivre.

Cela permet d’éviter l’utilisation de joints, et donc de résister à des pressions et températures supérieures (200°C maximum et environ 30 bars).

Avec ce procédé, cependant, il n’est plus possible de rajouter ni d’enlever de plaques, mais l’échangeur reste démontable pour la maintenance.

Plaques soudées

Si l’application est encore plus exigeante, on peut considérer un modèles à plaques soudées.

Au lieu d’être brasées, les plaques sont directement soudées les unes aux autres, ce qui permet une plage de température plus large (de -40°C à 500°C) pour une pression de 30 bars maximum.

Le principal inconvénient de ce type d’échangeur est qu’il n’est absolument pas démontable du fait des soudures, et que la maintenance est rendue plus difficile.

Cependant, il est possible de fabriquer ces échangeurs avec de nombreuses matières et alliages en fonction des besoins de l’application.

On les trouve donc en graphite, en titane, et même complètement en acier inoxydable chez certains fabricants, comme Alfa Laval.

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Tubulaire

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Échangeur tubulaire Alfa Laval Viscoline, dédié à l’Agro-Alimentaire.

Si l’application demande des températures et pression extrêmes (> 500°C et 30 bars), il faudra très probablement considérer un modèle tubulaire.

Ces échangeurs de chaleur sont beaucoup plus imposants (jusqu’à 40 mètres de long et 5 mètres de large), beaucoup moins performants et bien plus sujets à l’encrassement du fait de la faible turbulence.

Leur principal avantage est donc leur robustesse.

Plaques vs. Tubes

Comment alors faire le choix entre plaques et tubes ?

Si l’application le permet (conditions de pression et de température), il est bien souvent beaucoup plus avantageux de faire le choix d’un échangeur à plaques.

Ils n’occupent qu’entre 10 et 20% de la place qu’aurait occupée un échangeur tubulaire, sont bien plus performants et compacts, et permettent donc d’optimiser la récupération d’énergie.

On sait d’ailleurs que récupération de chaleur et performance des installations entretiennent des liens étroits !

Dans tous les cas où elle est disponible, la technologie des plaques est à conseiller.

Pour choisir un échangeur, il faut considérer un certain nombre de points, qui détermineront la viabilité ou la non-viabilité de telle ou telle technologie.

Pour vous conseiller, mieux vaut faire appel à un expert thermicien, qui sera à même de vous diriger vers la solutions la plus adaptée à vos besoins.