GTP Bioways, entreprise toulousaine spécialisée dans la production de biomédicaments, vient d’inaugurer deux nouvelles lignes de production, l’une cellulaire et l’autre microbienne, marquant un investissement de 12 millions d’euros. Alain Sainsot, président de la société, souligne l’importance stratégique de ces lignes, destinées à produire des médicaments d’avenir. Marielle Anger-Leroy, manager de transition, met en avant l’unité microbienne unique en France, capable de produire des protéines thérapeutiques en une nuit, contre cinq semaines pour l’unité cellulaire. Avec une montée en puissance prévue, GTP Bioways s’engage dans des projets ambitieux comme un spray nasal contre le Covid et un vaccin contre le paludisme.
Après avoir réalisé un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros l’an passé, GTP Bioways se fixe un objectif de 15 millions pour l’année en cours, visant les 20 millions à l’horizon 2025 ou 2026 malgré un contexte de baisse des investissements dans le secteur pharmaceutique. Severine Hountondji, directrice du développement et du marketing, reste optimiste quant à la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs financiers. Cette expansion s’inscrit dans un contexte de consolidation interne, suite à la fusion des différentes filiales de la holding créée en 2019.
Avec cent-cinquante employés répartis sur quatre sites en France et deux-cent-soixante-dix clients à l’international, GTP Bioways envisage une expansion significative de sa portée mondiale. Alain Sainsot exprime sa volonté de porter la part de l’international à 75 % de la production de l’entreprise dans les cinq à dix prochaines années. Pour y parvenir, il souligne l’importance de collaborations et du soutien de réseaux tels que les CCI ou Business France, visant à conquérir de nouveaux marchés internationaux, comme le Japon ou la Corée du Sud.