Les chiffres communiqués par le Dares, service des statistiques du ministère, nous apprennent que l’apprentissage était en augmentation en 2016 : l’administration a recensé 289 400 nouveaux apprentis en France en 2016, tous domaines confondus.
Cela représente 5 900 apprentis de plus (+2,1%) qu’en 2015, qui enregistrait déjà une hausse de 1,3%. Cependant, en 2013, on enregistrait une baisse significative de -8%, et de -3% en 2014. Le secteur privé accueillait 304 000 nouveaux apprentis en 2012.
En 2016, on compte 276 100 nouveaux apprentis dans le domaine privé, (soit +3 800 et +1,4%) et 13 300 dans le public (soit +2 200 et +19,2%)
L’attrait pour le privé et la stabilité du nombre de nouveaux arrivants que l’on observe depuis juin 2015 sont liés à l’entrée en vigueur de l’aide « TPE-jeunes apprentis ».
Avec cette aide, les entreprises de moins de 11 salariés, lorsqu’elles embauchent un apprenti mineur, bénéficient d’une aide forfaitaire de 4 400 euros la première année. Ce montant correspond aux cotisations sociales et au salaire minimum de l’apprenti.
Le rebond sans précèdent que connait le public est lié à la politique volontariste orchestrée par le gouvernement au sein de la fonction publique d’Etat. En effet, on vise l’obtention de 10 000 apprentis d’ici fin 2017 ; fin 2016, on comptait 6 000 apprentis.
Une hausse des nouveaux apprentis a accompagné la hausse des nouveaux contrats. Ainsi, l’administration a recense 404 500 apprentis fin 2016, contre 397 000 en 2015. Cependant, l’objectif des 500 000 apprentis convoité par le gouvernement d’ici la fin 2017 parait trop optimiste.
L’apprentissage est une formation initiale alternant formations en entreprise et cours théoriques, accessible aux moins de 25 ans. L’apprentissage présente des taux d’insertion professionnelle satisfaisants, mais a longtemps eu mauvaise presse.