Grâce à une étude BVA publiée récemment, il a été possible de mieux comprendre la vision qu’ont les Français de la formation professionnelle.
La formation professionnelle : une voie populaire auprès des Français.
En effet près de 8 Français sur 10 ont une bonne opinion de la formation professionnelle. 62% des Français proposeraient de prioriser davantage la reconversion des formations s’ils le pouvaient.
Enfin 68% des 15-64 ans jugent que la place de la formation professionnelle dans la carrière des salariés n’est pas assez importante
Une voie pourtant pas assez connue
Il semblerait que seul 3 Français sur 10 soient bien informés sur la formation professionnelle. L’apprentissage et l’alternance sont les deux options les plus connues.
Les formations longues qualifiantes ou diplômantes ou encore le CPF mériterait de bénéficier de davantage d’information. Il faudrait mettre l’accent sur les informations suivantes : le coût, les qualifications des formateurs et les lieux de proximité où l’on peut se former.
Le « bilan de compétence », la VAE ou encore le CIF sont des dispositifs dont une large majorité des Français ont déjà entendu parler. Cependant l’aide individuelle à la formation ou bien de l’action de formation préalable au recrutement sont des termes qui leur sont beaucoup moins familiers.
L’apprentissage et la très bonne opinion des Français
L’apprentissage ou le contrat de professionnalisation sont deux voies que les Français soutiennent de façon majoritaire. Trois quarts des 15-64 ans indiquent qu’ils conseilleraient à l’un de leurs enfants ou à un proche de se former via l’apprentissage.
Les Français souhaiteraient que des parcours puissent être ouverts à toutes les filières. Enfin, ils voudraient que l’apprentissage soit accessible dès l’âge de 15 ans.
Le besoin de plus d’investissement
Que ce soit pour les salariés ou pour les demandeurs d’emploi, les Français s’accordent pour dire que les budgets alloués à la formation professionnelle sont insuffisants. Pôle Emploi et les Conseils Régionaux sont correctement identifiés comme financeurs de la formation professionnelle, les financeurs sectoriels demeurent quasiment inconnus.
Les Français souhaiteraient que davantage de jeunes déscolarisés, les chômeurs de longue durée puissent accéder à la formation professionnelle. Enfin, il faudrait plus de simplicité et moins de dispositifs.