Fusion Alstom-Siemens : Bruno Le Maire veut aller jusqu’au bout

Fusion Alstom-Siemens : Bruno Le Maire veut aller jusqu’au bout

En ce qui concerne la fusion Alstom-Siemens, Bruno Le Maire veut aller jusqu’au bout et exhorte la Commission européenne (CE) à ne pas s’opposer à cette décision.

Ce dimanche 6 janvier 2019, le ministre de l’Économie et des Finances a entériné l’importance de ce rapprochement et, par la même occasion, dénoncé que le droit de la concurrence européen est obsolète.

Cette fusion, annoncée au mois de septembre 2017, devrait aboutir à la création d’un groupe baptisé Railbus. Selon certains observateurs, ce groupe pourrait constituer un géant dans le secteur ferroviaire au niveau mondial. Toutefois, Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, avait montré ses inquiétudes quant à l’impact de cette fusion sur les trains à grande vitesse en Europe.

À noter qu’au mois de décembre 2018, le français Alstom et l’allemand Siemens ont déjà déposé une proposition de mesures compensatoires en guise de réponse aux inquiétudes de la CE.

Selon Bruno Le Maire, une suite défavorable à ce rapprochement serait une erreur économique et une faute politique. Cela risque d’affaiblir toute l’industrie européenne, face à la Chine qui est devenue très conquérante. Cela signifie également que l’Europe est en train de se diviser et de se désarmer. Selon le ministre, il n’y a donc aucune raison acceptable pour que la CE s’oppose à cette décision.

Bruxelles devrait se prononcer à ce sujet à la mi-février.