Pour de nombreuses entreprises utilisant l’impression 3D, la production à la demande est quasiment devenue un service de base. Cette technologie 3D impacte-t-elle, cependant, la chaîne logistique de ses utilisateurs ?
L’avènement de la technologie de l’impression 3D a fait augmenter le nombre de start-ups se spécialisant dans la fabrication de produits imprimés en 3D à la demande. Pour les fournisseurs de service d’impression 3D industrielle et les fabricants industriels, l’impression 3D constitue un accélérateur de chiffres d’affaires, particulièrement au niveau logistique. Il est bon de savoir qu’un bon nombre de produits de consommation pour grand public est également réalisable à partir de cette technologie.
Si l’impression 3D métamorphose la gestion de la chaîne d’approvisionnement, ce sont les sociétés spécialistes dans la chaîne logistique qui vont subir les conséquences de l’avancée de cette technologie. Cependant, certaines entreprises ont fait de cette difficulté une source d’opportunité en intégrant dans leurs services l’impression 3D à la demande.
Des fabricants de prototypes et de pièces de production à la demande incluent également rapidement dans leurs services l’impression 3D industrielle. UPS, spécialisée dans la supply chain, fait partie de ces entreprises qui ont compris le risque que pouvait représenter l’impression 3D pour leurs services. Ainsi, elle propose une solution sur-mesure pour la gestion de la supply chain en annonçant un service d’impression 3D à la demande. Ce service a pour objectif de permettre aux entreprises la rationalisation de leurs chaînes d’approvisionnement afin de proposer plus rapidement des produits à coût moindre.
Comme les sociétés de chaîne logistique disposent de nombreux entrepôts dans le monde entier, des pièces dédiées aux services de maintenance y sont conservées par les fabricants. Grâce à la fabrication additive, ces derniers peuvent gagner en espace et en temps puisque la réalisation d’un produit débute par un fichier digital. Ce qui nécessite une nouvelle forme de stockage.
D’où l’apparition des sociétés qui facilitent la collaboration entre les clients internationaux en développant des plateformes de CAO sur le Cloud. Une seule copie principale des données CAO y est présente, afin d’écarter les problèmes de contrôle de version de fichiers et surtout de sécurité. Ces données sont uniquement accessibles par différents niveaux de permission (commentaires, consultation seulement, édition…).