Des solutions de cybersécurité pour les PME et TPE à l’échelle régionale et nationale

Des solutions de cybersécurité pour les PME et TPE à l’échelle régionale et nationale

L’augmentation du nombre d’attaques a incité la délégation sénatoriale aux entreprises à réunir de nombreux acteurs de la filière de la sécurité numérique afin de répondre aux inquiétudes des chefs d’entreprises (ETI, PME et TPE). L’une des pistes évoquées était le refus du paiement des rançons demandées par les hackers.

Face aux cyberattaques, la réponse pénale et sécuritaire s’est renforcée, selon le sénateur et président de la délégation aux entreprises, Serge Barbary. Toujours selon le sénateur, 3 millions de TPE et PME doivent se numériser. Cependant, les moyens humains et financiers leur manquent pour pouvoir se protéger des risques de cyberattaques.

Pour le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques (Anssi), sur les questions de sécurité informatiques, l’heure est grave. Bien que le nombre de victimes n’ait pas été déliré par le directeur, il souligne la hausse exponentielle des cyberattaques, avec rançonnage des victimes, depuis 1 an. La priorité est donc la sensibilisation des entreprises à suivre des règles simples, selon l’Anssi : sécurisation de la messagerie, activation d’un pare-feu, application régulière des mises à jour et utilisation d’un antivirus.

Selon Michel Cadic, DPSIS (délégué ministériel aux partenariats, aux stratégies et aux innovations de sécurité), les menaces augmentent fortement, mais par rapport aux faits constatés, les plaintes représentent une part infime.

Pour sa part, Jérôme Notin, directeur général du Gip Acyma (groupement d’intérêt public Acyma) contre la cybermalveillance, fait remarquer que les sociétés ne disposent pas toujours des capacités de porter plainte.

Pour les différents acteurs, la clé est l’unité. Ainsi, les entreprises devraient s’unir et ne pas verser de rançons en cas de rançonnage de la part des hackers.