44 millions d’euros, tel est le résultat dévoilé au premier semestre par Spie, le spécialiste du génie électrique et mécanique. La hausse établie par Ebitda est de 4,5 %, soit 156,3 millions. La croissance organique est de 3,1 % et la production atteinte a progressé de 3,7 % (3,22 milliards). Le groupe confirme, dans ce contexte, ses objectifs pour l’année 2019.
Selon le PDG, Gauthier Louette, le groupe a étendu sa présence et a enrichi son portefeuille de service à l’aide de quatre acquisitions « bolt-on ». Le groupe table sur 2,5 à 4,5 % de croissance quant à sa production en 2019, acquisitions bolt-on comprises.
Le groupe anticipe, par ailleurs, une poursuite de la réduction de son levier financier et un ratio de Cash conversion de près de 100 %.
Dans le domaine des services multitechniques, le groupe se positionne à la seconde place en Europe avec 4 % de marché. La récurrence des activités de maintenance assure au groupe une bonne visibilité.
Sa capacité à dégager de la trésorerie et à maintenir les marges, bien que le chiffre d’affaires soit en baisse, lui permet d’avoir une grande flexibilité dans sa croissance externe.
D’après l’étude du Symop (Syndicat des créateurs de solutions industrielles), le secteur de la machine-outil connaît une amélioration au niveau de ses performances. En effet, selon l’étude, en 2017, les ventes de machines-outils ont atteint 1,6 milliard d’euros, en France (une hausse de valeur de 12 %). Dans le secteur, il s’agit de la meilleure performance enregistrée depuis 2012.
Le premier secteur client est l’automobile qui représente 28,2 % des ventes avec la stabilisation de ses investissements en 2017.
Le second secteur client est l’industrie aéronautique avec 24,7 %, suivi de l’industrie mécanique avec 24,1 %. Concernant l’avenir du secteur des biens d’équipement, le Symop est très confiant en estimant que la demande de machines-outils devrait poursuivre sa croissance (de +7,4 % en 2018 et +4 % en 2019 et 2020).
Les investissements des PME dans les technologies prometteuses bénéficient de la mise en place du sur-amortissement de 40 %. Ce qui profite également au secteur.
