Voitures électriques – Les futurs concurrents de Renault et Tesla

Voitures électriques – Les futurs concurrents de Renault et Tesla

Au milieu des géants du secteur, de nouveaux constructeurs innovants essaient de se faire une place. De nombreuses start-ups, modernes, créatives et pleines d’audace, ont vu le jour dans le domaine de la mobilité électrique, en Suisse, aux États-Unis, en France et en Croatie.

Microlino

Microlino Cars a été lancée par Wim Ouboter, un industriel Suisse. Il s’agit d’une microcitadine à l’accès par une porte intégrant 2 places, un tableau de bord, 2 places et 4 roues, dont 2 resserrées à l’arrière. Elle est disponible à la commande si sa présentation a eu lieu au printemps 2018, au salon de Genève. Microlino dispose d’une autonomie de 125 km. Bien qu’il soit possible d’attendre 200 km d’autonomie, pour raison de sécurité, sa vitesse restera bridée à 90 km/h. Adaptée au périurbain et à la ville, et non à l’autoroute, Microlino peut être aménagée.

Rivian

Rivian est une entreprise anti-Tesla. Elle a été fondée par Robert RJ Scaringe qui a travaillé une dizaine d’années sur les voitures autonomes et l’électromobilité. Le premier Rivian a été présenté au salon de Los Angeles en 2018, le pick-up R1T 100 % électrique. Puis arrive le R1S, son équivalent SUV, avec 400 à 750 chevaux pour des autonomies de 370 à 640 km.

La stratégie : un châssis regroupe des batteries, avec charge rapide, pouvant développer jusqu’à 180 kWh, une suspension hydraulique adaptative et des moteurs à chaque roue. Pour le financement de l’industrialisation, le fonds d’investissement saoudien Abdul Latif Jameel et la Standard Chartered Bank de Londres ont respectivement injecté 180 et 405 millions d’euros. Amazon leur a emboité le pas en injectant 630 millions d’euros. Suivi par Ford, avec 450 millions d’euros afin d’assurer la pérennité de l’entreprise. Le SUV est proposé à 65 000 euros et le pick-up, à 61 000 euros, et leurs livraisons, pour 2020.

Goupil

La France détient 60 % de part de marché à l’échelle continentale, avec Renault et PSA aux premières places. Goupil, est quant à lui, un constructeur de VUL (véhicules utilitaires légers) entièrement électriques commence à se faire connaitre. Fondée en 1996 à Bourran (Lot-et-Garonne) pour être rachetée par Polaris en 2011, cette ETI crée et assemble 2 300 véhicules par an, avec 130 salariés.

Chaque VUL Goupil est unique, avec une base technique identique, modulable selon les besoins du client. Ainsi, il existe 3 versions de châssis et 30 équipements sur-mesure pour le G4 (arrosage, aspirateur de feuilles, fourgon, haute pression, benne, etc.). Chaque métier pourra donc disposer de son propre Goupil.

L’exportation de la marque représente les deux tiers d’un CA de 50 millions d’euros et elle est présente dans 35 pays. Comme chaque commande de véhicule est réalisée sur-mesure, le constructeur ne dispose donc pas de catalogue de tarifs. Cependant, ces derniers peuvent aller de 18 000 à plus de 50 000 €.

1 500 VUL électriques ont été envoyé à l’étranger en 2018 et 750, livrés en Frances, à 22 500 €, en moyenne. Pour assurer l’entretien de leurs espaces verts, 1 200 municipalités en Europe, la Ville de Paris y compris, ont commandé des camions Goupil.

Rimac

L’hypercar 100 % électrique a été conçue en Croatie. À l’âge de 19 ans, son fondateur, Mate Rimac, avait transformé en voiture électrique une BMW Série 3 (1984), avec un moteur électrique de 600 chevaux. À 31 ans, aujourd’hui, Mate Rimac a créé la première hypercar électrique, Concept One. Avec 500 km d’autonomie, la voiture roule à plus de 350 km/h, pour une puissance de 1 300 chevaux. Concept One est vendu à 900 000 €.

Compte tenu de son prix, 8 unités seulement seront produites et livrées depuis 2016. En 2018, lors du salon de Genève, la Rima C Two a été dévoilée. Coûtant 2 fois plus cher que la Concept One, 415 km/h de vitesse de pointe, 1 900 chevaux (soit 1,5 fois plus puissante que sa devancière), Rima C Two peut atteindre en 1,85 secondes les 100 km/h.