Une attaque informatique a touché 120 établissements du groupe privé Ramsay-Générale de santé, tout son réseau a été touché, mais la situation est désormais sous contrôle. L’ensemble du personnel a été contraint de réutiliser le papier et le stylo.
Les serveurs qui gèrent les messageries et les infrastructures ont été paralysés par le virus, selon la direction de la communication du groupe. À cette dernière de souligner qu’il n’y a pas eu de perte de documents sensibles à déplorer (fiches d’admissions, dossiers médicaux des patients et autres documents administratifs).
Cette attaque ressemble à celle nommée « Wannacry », qui a touché de milliers d’entreprises, simples internautes et institutions en 2017. Il s’agit plus exactement d’un « rançongiciel » qui est un programme ayant pour but d’obliger la victime à verser une rançon en bloquant l’accès à toutes ses données.
Les hackers ciblent particulièrement le secteur de la santé. Des cliniques, des hôpitaux privés ainsi que des centres de radiothérapies constituent le groupe Ramsay-Générale de Santé. Ce dernier n’a, cependant, pas révélé s’il y a eu une demande de rançon. Par contre, il a affirmé avoir alerté la Commission nationale d’informatique et des libertés ainsi que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information.
Il est bon de savoir que pour pouvoir reprendre le contrôle de son système informatique, un hôpital de Los Angeles, aux États-Unis, avait été contraint de verser à des hackers plus de 15 000 euros de rançon, en monnaie virtuelle (bitcoins), en 2016.
