Airbus – Acquisition de MTM Robotics pour une automatisation renforcée de sa ligne de fabrication

Airbus – Acquisition de MTM Robotics pour une automatisation renforcée de sa ligne de fabrication

Si le montant n’a pas été divulgué, l’acquisition de l’entreprise d’automatisation industrielle, MTM Robotics, par Airbus va lui permettre de renforcer l’automatisation de sa ligne de fabrication. Il s’agit d’une acquisition qui va également aider Airbus à étendre au sein de ses processus de fabrication les capacités de robotique avancée.

Bien que MTM va fonctionner en tant que filiale d’Airbus Americas, l’entreprise continuera de servir ses autres clients de l’industrie aérospatiale et conservera ses installations à Mukilteo, non loin de Seattle, ainsi que son personnel de 40 personnes.

Plus de 40 systèmes de fabrication aérospatiale ont été déployés par MTM depuis 2003. Ces systèmes comprennent des outils, des machines, des logiciels de machine et d’entreprise ainsi que du support aux Moyen-Orient, en Europe, en Asie et bien sûr aux États-Unis.

L’acquisition de MTM Robotics constitue la dernière étape de la feuille de route d’industrialisation d’Airbus. Une industrialisation qui vise à profiter des avantages en matière d’économie et de temps en lien avec l’utilisation de la robotique dans l’assemblage et la fabrication de ses avions commerciaux.

Selon la déclaration du directeur d’exploitation d’Airbus, Michael Schoellhorn, la compétitivité de demain sera déterminée aussi bien par la construction du système de fabrication le plus efficace que par la conception du meilleur avion.

En matière de solution de fabrication et d’ingénierie innovantes, MTM correspond à l’ambition d’Airbus, selon le responsable des technologies industrielles d’Airbus, Patrick Vigié, qui ajoute que pour les deux entreprises, en matière de fabrication d’avions de demain, l’automatisation peut et doit être plus portable, plus légère et moins capitalistique.

Pour l’usine de demain, joindre leurs compétences ainsi que leurs efforts leur permettra d’être bien placées pour l’établissement des normes à l’échelle de l’industrie, toujours selon les explications de Patrick Vigié.