D’ici à 2019, le géant français de l’énergie envisage de supprimer 6 000 postes dans le monde, selon le quotidien les échos, ce qui représenterait 3.5% de sa masse salariale. Ces réductions seraient surtout effectuées au sein de la filiale britannique du groupe, EDF Energy. Reuters, qui a été le premier à donner l’information dès le 18 Janvier, a assuré qu’EDF n’avait pas commenté.
Ce jeudi 18, EDF a annoncé, après son Comité central d’Entreprise, un plan de suppression de postes pour la France en 2016-2018. Ce plan ne comporte pas de licenciements et devrait conduire à 3350 postes en moins ; il suit une forte période d’embauche entre 2010 et 2014, qui a permis de remplacer les départs à la retraite au sein d’EDF.
Marianne Laigneau, Directrice Executive du groupe et en charge de la direction RH, a déclaré : « EDF restera un recruteur important en France dans les années à venir, avec 1 000 à 2 000 recrutements prévus chaque année entre 2016 et 2018 sur ses métiers cœurs et des métiers en développement tel que le numérique. La priorité sera désormais donnée à la mobilité interne des salariés et à leurs parcours professionnels ainsi qu’à l’alternance qui reste un enjeu majeur pour l’entreprise »
Bien entendu, la nouvelle n’est pas accueillie partout de la même façon, et les partenaires sociaux ont d’ores et déjà lancé un appel à la grève. On peut s’attendre à ce que la nouvelle d’aujourd’hui, concernant d’autres suppressions au niveau mondial, n’améliore pas le climat déjà tendu ces derniers jours.