Dans le débat sur l’impact de la robotisation industrielle sur l’emploi, animé par Martial You avec Jean-Christophe Machet, Nicolas de Warren et Mathilde Pique, plusieurs points de vue éclairants sont soulignés. Contrairement à l’inquiétude populaire, Nicolas de Warren de l’UNIDEN soutient que la robotisation ne menace pas toutes les fonctions de production. En effet, les robots sont principalement utilisés pour des tâches simples et répétitives, laissant ainsi les opérations plus complexes à la charge des humains.
L’exemple d’Amazon illustre bien comment la robotisation peut se traduire par la création d’emplois. Malgré un investissement massif dans la robotisation, Amazon prévoit d’augmenter son effectif de 30 %. David Lewkowitz de Amazon France Logistique note que les robots libèrent le personnel des tâches répétitives, leur permettant de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée. De plus, Jean-Christophe Machet, PDG de FM Logistic, voit la robotisation comme une chance de localiser l’emploi et d’améliorer la productivité, avec des robots aidant les employés dans des tâches comme les mouvements de stockage en entrepôt.
La tendance actuelle est de favoriser une coopération entre l’homme et le robot, optimisant le temps de travail humain et améliorant la productivité tout en préservant l’emploi. Le précédent de l’automatisation dans l’industrie automobile montre que l’introduction de nouvelles technologies ne détruit pas nécessairement l’emploi, mais peut aider à le maintenir. En résumé, la robotisation dans l’industrie, loin d’être une menace pour l’emploi, semble plutôt une opportunité pour augmenter la productivité tout en maintenant ou même en créant des emplois. La clé réside dans la capacité des entreprises à intégrer harmonieusement cette technologie dans le flux de travail humain.
