L’ère nouvelle des missions robotiques lunaires

L’ère nouvelle des missions robotiques lunaires

Le retour américain sur la Lune est marqué par une anticipation croissante des missions habitées, mais parallèlement, plusieurs missions robotiques sont également prévues pour faciliter l’installation humaine. L’objectif de ces missions est d’établir les conditions indispensables permettant de résider et de travailler en toute sécurité sur la Lune. En 2024, trois missions américaines distinctes sont planifiées, dont l’artefact d’Artemis II sera lancé dans le cadre du programme Artemis pour réaliser une trajectoire en forme de grand huit en orbite autour de la Terre et de la Lune.

L’ère de l’exploration robotique de la Lune évolue avec l’introduction de partenariats public-privé sans précédent. Dans l’attente du lancement de l’Artemis II, plusieurs missions robotiques, réalisées dans le cadre du programme Commercial Lunar Payload Services (CLPS) de la Nasa, sont attendues. Initié en 2018, le CLPS permet à des entreprises privées de livrer du matériel scientifique et technologique sur la Lune pour la NASA et d’autres organismes de recherche intéressés.

En 2024, trois missions CLPS distinctes sont prévues. La première mission est celle de l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic, qui emportera des instruments scientifiques, le rover japonais Yaoki et d’autres objets intéressants. Suivront ensuite la mission IM-1 avec l’atterrisseur Nova-C d’Intuitives Machines et la mission de l’atterrisseur Griffin d’Astrobotic. En parallèle, la mission Slim de l’Agence spatiale japonaise (Jaxa) sera une démonstration technologique déterminante, préfigurant l’atterrisseur léger pour la Lune et ouvrant la voie à l’exploration du Système solaire.