À l’université de Cornell, aux États-Unis, des scientifiques ont développé un gant haptique constitué en partie de fibres optiques.
Les doigts de ce gant disposent chacun d’un guide lumineux extensible, combinant un noyau de LED chargé de colorants absorbants et un noyau en polyuréthane transparent. Sous l’effet d’une pression ou à partir du moment où l’utilisateur de ce gant déforme le guide de lumière en pliant un doigt, le colorant agit et révèle exactement la position de l’endroit du point de déformation/formation.
Le point de pression est alors relié à un capteur dédié afin d’obtenir un retour haptique très précis sur l’ensemble de la main. En somme, le gant peut être considéré comme une seconde peau numérique.
Une fois le stade du prototype dépassé, cette technologie pourrait être parfaitement adaptée à la robotique (humanoïdes ou bras robotisés) ou à la VR/AR.