La société Genvia veut industrialiser à grande échelle des électrolyseurs de nouvelle génération à haut rendement à l’aide des technologies qui ont été mises au point par le CEA.
L’Agence régionale Energie-Climat Occitanie, Vinci Construction, le CEA et Schlumberger constituent la co-entreprise Genvia, qui vient d’être lancée au début du mois de mars dernier. Cette co-entreprise a pour but l’industrialisation d’une nouvelle génération d’électrolyseurs. Elle prévoit l’installation d’une ligne pilote de fabrication sur le site de Cameron-Schlumberger, à Béziers (Hérault).
Le CEA a développé une technologie de rupture de l’électrolyse qui sera utilisée dans ce projet. Cette technologie permettra à Genvia d’être beaucoup plus compétitive, selon la Présidente de Genvia, Florence Lambert, ancienne directrice du CEA-Liten. Genvia compte mettre en œuvre l’industrialisation de cette nouvelle génération d’électrolyseurs d’oxyde solide à haut rendement en s’appuyant sur cette ligne de fabrication pour produire de l’hydrogène décarboné. Genvia a pour but de faire baisser à 2 €/kg le prix de l’hydrogène.
La mise en place de cette ligne de production pilote devrait permettre l’évaluation et la calibration des processus industriels de Genvia. L’entreprise prévoit d’installer à Béziers une Gigafactory de piles à combustible et d’électrolyseurs haute température à oxyde solide, en fonction des résultats obtenus. Celle-ci est attendue en 2025 et permettra l’anticipation des besoins croissants du marché d’ici une dizaine d’années.