Investissements étrangers – L’Allemagne devancée par la France

Investissements étrangers – L’Allemagne devancée par la France

La France tient bon bien que le nombre de projets d’investissements directs étrangers ait baissé de 4 %. Elle parvient à devancer l’Allemagne, mais se trouve juste après le Royaume-Uni.

Le nombre de projets d’investissements directs étrangers a baissé de 4 % dans un contexte général. Cependant, la France détient la deuxième place en arrivant juste après le Royaume-Uni et devance l’Allemagne.

Selon le baromètre paru le 4 juin, la France est en tête des destinations européennes pour les investissements dédiés à la recherche et développement et à l’industrie. La France a, en effet, accueilli 144 centres innovants (sur un an, une hausse de 85 %) contre, respectivement, 74 et 64 au Royaume-Uni et en Allemagne qui connaissent tous les deux une baisse.

Le cabinet EY recense en France 1 027 projets d’investissements internationaux. La France talonne le Royaume-Uni qui enregistre une baisse de 13 % avec 1 054 projets et se trouve devant l’Allemagne qui compte 973 projets avec une baisse de 13 %.

Dans un tweet, le président français, Emmanuel Macron, s’en félicite d’ailleurs « la France avance ». Et pour faire référence aux sommets organisés afin d’amener les investisseurs à choisir l’Hexagone, il incite le plus grand nombre à poursuivre les efforts pour attirer encore plus d’investisseurs dans le pays, l’esprit « Choose France ».

Quant aux implantations commerciales et tertiaires en France, le nombre de projets a diminué de 24 %. En raison de la fiscalité française, jugée non-compétitive comparée à celle du Royaume-Uni, les implantations de sièges sociaux sont également en retard.

Selon la déclaration du directeur général de Business France, une agence publique en charge d’attirer les investisseurs étrangers, Christophe Lecourtier, l’industrie est redevenue un enjeu contemporain. En effet, après une longue période de baisse, le nombre d’emplois industriels qui ont été créés en France a augmenté en 2017 et 2018, et ce, malgré l’enchaînement des suppressions de postes pour ne citer que celles annoncées par General Electric (un millier de postes).