Les chaînes logistiques constituent une grande partie du problème environnemental, représentant environ 60 % des émissions globales de CO2 selon Accenture. Leur importance est devenue cruciale dans la quête des objectifs de Zéro Émission Nette (ZEN) et la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré, en accord avec les objectifs de l’Accord de Paris. Les stratégies de logistique durable, autrefois intégrées principalement dans les initiatives ESG des entreprises, sont aujourd’hui reconnues comme des éléments essentiels pour atteindre les objectifs de décarbonation à l’échelle mondiale.
Les défis de la réduction des émissions de type 1, 2 et 3
Dans le cadre de cette quête, la réduction des émissions de type 1, 2 et 3, telles que définies par le Protocole sur les Gaz à Effet de Serre, s’avère plus complexe qu’il n’y paraît. Les émissions de type 3 sont particulièrement problématiques, représentant souvent plus de 70 % de l’empreinte carbone d’une entreprise, d’après Deloitte. La décarbonation des chaînes d’approvisionnement est un défi majeur, notamment par la difficulté de mesurer, de rapporter et de réduire les émissions en dehors du contrôle direct des entreprises.
Quatre étapes majeures pour la décarbonation des chaînes logistiques
Afin de décarboner les chaînes logistiques, quatre étapes majeures sont à envisager : l’éco-conception des produits, la considération de la durabilité dans la conception des chaînes de valeur et des stratégies d’approvisionnement, l’intégration des mesures d’émissions dans les normes d’approvisionnement et de suivi, et l’établissement d’une base de référence pour les émissions de la chaîne de valeur grâce à la transparence des données avec les fournisseurs. En dépit des défis, les chaînes logistiques ont un rôle crucial à jouer dans la préservation de l’environnement et la réalisation des objectifs de décarbonation.
