Selon l’annonce du gouvernement, 1,4 milliards d’euros seront consacrés à la sécurité du partage des données de santé entre patients et professionnels de santé pour que la plateforme « Mon espace Santé » soit généralisée dans tout le territoire français. Cela inclura le DMP (dossier médical partagé).
« Mon espace Santé » est un espace personnel devant comporter, à terme, un catalogue d’applications référencées par l’État, un agenda de santé ainsi qu’une messagerie sécurisée, selon les précisions apportées par la DNS (délégation ministérielle au numérique en santé).
Prévu dans la loi Buzyn de 2019, ce dispositif a été expérimenté dans 3 départements dès juillet. Créé par défaut pour les assurés, qui ont un mois pour s’y opposer, le dispositif comprend le DMP. Les informations de santé d’un patient peuvent être conservées et sécurisées à l’aide de ce carnet de santé numérique. Ces informations peuvent être partagées d’un professionnel à l’autre, en laboratoire et à l’hôpital. Le nombre de DMP créés dépasse aujourd’hui les 10 millions, selon le pilote de la DNS, Dominique Pons.
Selon les précisions de la DNS, les logiciels que les professionnels de santé utilisent seront compatibles avec « Mon espace Santé » d’ici 2 ans. Au total, un investissement de 2 milliards d’euros, financé entièrement par le plan de relance européen, est prévu par le volet numérique du Ségur.
Sur 2 ans, 1,4 milliards seront répartis entre le financement, le pilotage des équipements et des infrastructures et sur 5 ans, 600 millions seront répartis dans les établissements médico-sociaux pour la modernisation de leurs équipements, entre autres.