Thales Alenia Space – Une usine de production 4.0 pour les panneaux solaires

Thales Alenia Space – Une usine de production 4.0 pour les panneaux solaires

Thales Alenia Space veut montrer ce que les technologies de production 4.0 peuvent apporter au domaine du spatial. Ainsi, sa nouvelle usine d’assemblage de cellules photovoltaïques dédiées aux satellites se veut être une vitrine de l’industrie 4.0.

Compte tenu des nouveaux enjeux du spatial, l’entreprise a opté pour l’optimisation de son outil de production. Coentreprise entre l’italien Leonardo et le français Thales, ayant été inauguré récemment en Belgique, à Hasselt, le site est dédié à l’assemblage des cellules photovoltaïques destinées à équiper les satellites.

Pour ce type de production, l’usine est l’une des premières, au niveau mondial, à faire usage des automates programmables avec une capacité annuelle d’assemblage de 100 000 à 200 000 cellules, en fonction des besoins. Elle est, d’ailleurs, l’une des plus connectées de Thales Alenia Space.

En dehors de l’assemblage robotisé de panneaux, l’usine utilise également des outils de réalité augmentée tels qu’un système de gestion des données de production en temps réel et des contrôles qualité en ligne.

Le marché du spatial étant devenu très concurrentiel, le groupe estime que la production robotisée lui permettra d’assembler les cellules de manière plus efficace, plus sûre et au meilleur coût, selon les responsables de Thales Alenia Space en Belgique.

Les outils de l’usine 4.0 conviennent particulièrement pour assurer la production de panneaux photovoltaïques. Lors de l’assemblage des cellules, des milliers de points de soudure sont nécessaires et ils doivent être contrôlés constamment pour en garantir la qualité, selon l’ingénieur de l’activité PVA, Elie Davidowicz.

Sur la chaîne de production, des capteurs sont placés afin de remonter les informations vers la base de données centralisée. Selon Elie Davidowicz, la mise en place d’une collecte de données et les capteurs sur la chaîne de production constitue le premier niveau de l’usine connectée du groupe.

L’usine a reçu le soutien de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) et de la filière spatiale belge et représente 20 millions d’euros d’investissement. Le satellite de télécommunication indonésien, Satria, recevra les premiers panneaux photovoltaïques qu’elle produira.