Vous vous souvenez peut-être de l’argument principal érigé il y a quelques dizaines d’années contre les panneaux solaires : ils coûtaient plus d’énergie à produire, transport et installer qu’ils en produiraient jamais.
Si cet argument est bien sûr exagéré, il est sûr que l’impact environnemental de la production des panneaux solaires, qui s’est pendant très longtemps faite, et se fait toujours à l’aide d’énergie fossile, n’est pas nul.
Une nouvelle étude en provenance des Pays-Bas parue récemment note toutefois que les panneaux solaires ont bientôt fini de payer leur dette.
La capacité photovoltaïque installée dans le monde est passée de moins d’1 MW en 1975 à 230 GW fin 2015, une hausse notable, et l’étude en question, publiée dans le journal Nature Communications, s’est basée sur 40 études menées sur le cycle de vie des produits photovoltaïques entre 1976 et 2014.
L’étude note ainsi que « les tendances pour la demande énergétique et les émissions de gaz à effet de serre de la production de panneaux solaires sont en forte baisse. »
Ainsi, selon l’étude, chaque fois que la capacité photovoltaïque installée double, les émissions de gaz à effet de serre et l’usage énergétique de la production baissent en moyenne de 20% et 12%.
Dans le pire des scénarii, le point d’équilibre se situe en 2017, tant pour l’usage énergétique que pour les émissions de gaz à effet de serre.
Mais comme tous ces calculs ne sont que théoriques, il se peut aussi que nous l’ayons déjà passé, plus précisément en 2011 !