Pour des raisons de crise économique, les entreprises ont souvent été réticentes à s’établir en Afrique. Les statistiques en dénombrent moins de 900 à être présentes sur le continent. L’Allemagne souhaite financer la formation professionnelle au Kenya et se positionne comme pionnière pour changer cet état de choses.
Une nouvelle catégorie de classes moyennes commence à s’observer sur le continent. Malgré la forte présence de la Chine et la rude concurrence qui y règne, l’Allemagne tente d’établir de bonnes relations avec les pays africains.
La stratégie se base sur la création d’emploi, de même que la formation de la main d’œuvre locale.
La formation, ce facteur clé
Le phénomène n’est pas nouveau puisque plusieurs entreprises comme Siemens ou Volkswagen sont déjà présentes en Afrique du Sud. Cette partie de l’Afrique est réputée pour abriter une part non négligeable des investissements faits sur le continent. Former la main d’œuvre locale est donc un défi que doivent relever ces entreprises qui souhaitent s’installer en Afrique.
Cette démarche vise à avoir des employés performants capables de donner aux entreprises, un haut niveau de compétitivité. L’Allemagne ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’une université technique est-africaine sera bientôt ouverte au Kenya. Elle offrira de bonnes formations pour les ingénieurs.
Le pays ne dispose pas de ressources suffisantes en matière d’ateliers et de formations pratiques. L’implantation des entreprises allemandes constitue donc un avantage et un levier de développement certain.
Elles pourront ainsi mettre à disposition, des infrastructures indispensables pour les formations pratiques. En effet pour créer de la technologie, il faut également du travail manuel en plus de celui intellectuel.
De plus en plus d’initiatives se positionnent dans un projet plus global. Berlin se servira de sa position de leader du G20 cette année pour reconduire le cadre de coopération liant l’Union Européenne et l’Afrique. Les retombées s’annoncent d’ores et déjà très positives.